A AURILLAC, LE FONDS DE TRANSFORMATION EST UNE BELLE OPPORTUNITÉ
Les Journées de la Transformation se déroulent dans toute la France, dans toute sa diversité.
Après la grande ville de Lyon, c’est dans le Cantal, à Aurillac et ses environs que les représentants de la Confédération sont venus présenter le Fonds de Transformation des buralistes.
Philippe Coy, président de la Confédération des buralistes, Sophie Lejeune, secrétaire générale, accompagnés de Laurent Mazal, président de la Fédération Auvergne-Forez et de Paul Latournerie, président de la Chambre Syndicale du Cantal et organisateur de la journée, ont tout d’abord tenus à rendre visite à nos collègues dans leur point de vente.
Buralistes ruraux, péri-urbains et urbains : une même envie d’évoluer
Chez Philippe et Christelle Courbeyrotte à Marmanhac, une commune de 712 habitants. Ils réalisent des travaux chaque année, avec pour prochains projets de refaire le bar et l'aménagement intérieur. De quoi se pencher avec Philippe Coy sur l’utilisation du fonds de Transformation.
A Naucelles, 2 000 habitants, Bernard Feres est un buraliste en mouvement. Il propose la presse depuis 1 an, un grand espace e-liquides et depuis 8 mois, une offre exclusive de bières artisanales, régionales et allemandes. De nouvelles idées que Bernard va chercher à Losangexpo tous les 2 ans.
Pour Thierry Lavigne à Arpajon sur Cere, 6200 habitants, commune limitrophe d’Aurilllac, la Transformation est en route. L’audit est fait et il a programmé trois semaines de travaux à l’automne pour un changement complet de son bar-tabac-presse-jeux. Il va en profiter pour développer le vapotage car « la demande des clients est devenue forte » confirme-t-il.
A Aurillac, 26 000 habitants, le Chiquito, tenu par Amélie et Florian, est un bar-tabac tout neuf ouvert dans le centre, face au marché. Un lieu très tendance : entre vapotage et offre de jus de pomme artisanal. Ils ont conçu eux-mêmes la décoration de leur établissement. L’été, leur terrasse extérieure reste ouverte tard le soir et la proximité de la mairie leur assure une grosse activité en timbres fiscaux. La diversité des buralistes s’organise.
Au Conseil départemental du Cantal
Sylvie Lachaize, 1ère vice-présidente du conseil départemental du Cantal a tenu à recevoir les représentants des buralistes, car les exemples où le buraliste est essentiel dans ce département ne sont pas rares. A l’image du cas d’Ytrac où la mairie a mis à disposition un local pour la réouverture d’un bar-tabac-presse-jeux indispensable à l’animation de cette commune de 3 500 habitants.
Laurent Mazal, président de la Fédération Auvergne-Forez a exposé à Madame Lachaize le constat effectué lors de la participation de la Confédération au salon des maires : « De plus en plus de maires sont intéressés par le rôle de services au public que nous pouvons jouer. »
Sophie Lejeune, secrétaire générale de la Confédération des buralistes, a présenté la vocation d’inclusion bancaire assurée par Nickel, disponible exclusivement chez les buralistes.
Philippe Coy, président de la Confédération des buralistes, a lui souligné dans une métaphore sportive, la volonté de notre réseau : « Ici, nous sommes aussi en terre de rugby donc vous comprenez ce que veut dire relever le défi pour une profession comme la nôtre : malgré les difficultés, nous allons avancer “
A la CCI d'Aurillac
Bernard Villaret, président de la CCI du Cantal a organisé un rendez-vous avec les représentants de la Confédération juste avant la réunion entre buralistes qui se déroulait en ces locaux. Il a tenu d’emblée a souligné l’importance que revêt pour lui cette visite : « Dans le cantal nous avons deux défis à relever. On doit être attractif. Et donc la venue du président national des buralistes en est un témoignage. Et puis, nous devons être au côté des entreprises et donc nous sommes satisfaits d’être associés à la Transformation de votre réseau en intervenant sur les audits “
Réunion entre buralistes
« C’est cela l’esprit de la Confédération. Il n’y a pas de villes principales ou secondaires. La force de notre réseau c’est son maillage. C’est d’être partout. Et de retrouver en tout point du territoire des buralistes pleins de vitalité, en mouvement, comme nous venons de le voir dans ce beau département du Cantal »
a déclaré Philippe Coy, en préambule, devant la quarantaine de buralistes présents à cette deuxième réunion après celle de Lyon.
Le président des buralistes et sa secrétaire générale ont ensuite expliqué les raisons de la nécessaire Transformation du réseau et le fonctionnement du Fonds de Transformation.
« Reconnaissons-le, on n’a pas toujours pris le temps d’observer nos clients, leurs nouveaux usages et nous sommes restés trop longtemps de simples distributeurs.
Et maintenant, nous sentons bien que nous devons devenir plus commerçants, attentifs aux attentes des consommateurs. C’est pour cela que nous parlons ce soir de Transformation. »
« Le plan de Transformation s’adresse absolument à tous les buralistes, ce n’est pas destiné qu’à une élite de collègues qui auraient les moyens. Nous avons conçu une Transformation accessible à tous. Une plateforme est aussi à votre disposition pour vous aider, vous accompagner. »
Les buralistes présents ont pu ensuite poser toutes les questions sans tabou : Pourquoi la carotte tabac est éligible sans la mention tabac, Pourquoi ne peut on envoyer les dossiers que par courrier, Quelle est la durée de réponse pour la pré validation, si je fais mes devis d’électricité, avec des matériaux différents, dois-je refaire des devis à l’identique…
Vous aussi, vous avez des questions sur le Fonds de Transformation ? Nous vous donnons rendez-vous à Bordeaux, le jeudi 28 mars. Réunion entre buralistes à 19h à La Marinière - Avenue de Pagnot - 33160 Saint-Médard en Jalles.