Au pays catalan, les buralistes des Pyrénées-Orientales n'abdiquent pas
Historiquement impactés par la frontière espagnole depuis plus de 20 ans, les 131 buralistes des Pyrénées-Orientales alertent depuis les premiers signes de chaos les autorités. Plus que le réseau, l'économie locale subit de plein fouet la proximité espagnole et l'exode de la consommation de l'autre côté de la frontière.
C'est un triste constat connu de tous mais ignoré par les autorités de la Santé minimisant son réel impact, pourtant à la vue de tous dans le pays catalan. Mais à l'image de cette terre de rugby, les buralistes catalans sont résilients et déterminés à ne pas baisser les bras. Durant la journée de la transformation le 20 mars à Perpignan, Philippe Coy et l'élu départemental ont eu l'occasion de le constater à chaque rencontre.
C'est le message de Romuald, buraliste à St Cyprien qui vient de rejoindre la profession et qui a transformé son établissement pour contrer l'injustice déloyale des méthodes illicites.
La frontière nous a toujours fait mal. Mais aujourd'hui, les barbers shops et les épiceries de nuit ont rejoint la liste des revendeurs illégaux.

Même constat en centre de Perpignan ou les actes de vente illégaux se multiplient à l'insu du réseau. Mais à l'image de Fabrice et son épouse, buralistes à Canet-en-Roussillon ou William, à Claira qui tient l'institution familiale du village, personne ne compte abdiquer et baisser les bras. Au contraire, tous attendent la régulation des nouveaux produits nicotiniques et un message fort de l'État pour considérer le réseau comme bel et bien le plus adapté pour encadrer les produits considérés comme addictifs
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