JOURNÉE DE LA TRANSFORMATION À BORDEAUX

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La profession de buraliste engage un grand plan de Transformation avec la mise en place d’un Fonds de Transformation.

Celui-ci a pour objet d’aider les buralistes qui le souhaitent à repenser leur point de vente et leur offre commerciale afin qu’ils s’adaptent aux nouveaux usages de consommation et aux nouvelles attentes de leurs clients. Et ainsi assurer la pérennité économique de leurs commerces.

Dans le cadre de ce grand projet, 12 journées dans 11 territoires différents, sont organisées du 12 mars au 8 juillet 2019.


Après Lyon et Aurillac, c’est à Bordeaux que s’est déroulée la journée du 28 mars.


Trois collègues, trois points de vente, trois façons de vivre notre profession


Franck Lherault de Bordeaux, Franck Picou de Cenon et Fabrice Lahaye de Mérignac nous ont accueilli lors de cette journée de la Transformation.


Franck Lherault s’est installé à son compte en 2000 pour créer son bar-brasserie-tabac-FDJ.

A l’époque, son « Au Tranquille » ne payait pas de mine avec son espace extérieur en friche. Franck en a tiré le meilleur. Depuis 20 ans, il fait de menus travaux dans son point de vente.

Aujourd’hui, il pense que le Fonds de Transformation pourrait l'aider pour retravailler plus en profondeur son bar-brasserie-tabac.

Après 20 ans d’activité en grande distribution, Franck Picou, buraliste et torréfacteur, s’est mis à son compte en 2005.

Son point de vente, jusqu’à la réserve, est un modèle d’optimisation. Un merchandising maîtrisé. 

Fabrice Lahaye a totalement refait son point de vente il y a 1 an.

Il a fait appel à un ébéniste qui a suivi les demandes de Franck. Celui-ci a voulu donner à son magasin un aspect atelier avec des espaces bien définis pour implanter ses univers : articles féminins, jeux PMU/FDJ, presse-librairie, vapotage, promos...


Rendez-vous avec la députée de la 2e circonscription de Bordeaux
 

Catherine Fabre, députée LREM de la 2e circonscription de Bordeaux, n’avait pas une vision très précise du métier de buralistes.

Philippe Coy et Sophie Lejeune, qu’elle a reçu pendant plus d’une heure, ont pu lui expliquer ce qu’implique la fonction de buraliste.

Une profession très réglementée sous tutelle de l’Etat, un commerce de proximité essentiel dans la dynamisation de tous les territoires, des points de vente à l’offre de produits et de services diversifiée, une profession appelée à se réinventer pour pallier la baisse des ventes du tabac.

Et la mise en place, avec l’Etat, du fonds de transformation qui offre aux buralistes la possibilité de faire évoluer leur approche du métier pour pérenniser leurs commerces.

A l’issu de cet entretien, Madame la députée avait pu découvrir une profession en mutation, dynamique et indispensable à tous nos territoires.

 

Des collègues impliqués à la réunion entre buralistes

A Saint Medard en Jalles, à la Marinière, une centaine de buralistes étaient réunis.

Les buralistes de la Gironde étaient bien sûr présents mais aussi, accompagnés par leurs présidents de Chambre Syndicale, ceux des Landes, de Dordogne, de Charente, du Lot et Garonne et du Béarn, toute la Fédération Sud-Ouest était représentée.

Après la présentation des nouvelles attentes des consommateurs et de l’incontournable nécessité de s’adapter pour y répondre, Philippe Coy et Sophie Lejeune ont expliqué de façon très partico-pratique le fonds de Transformation, ce qu’il apporte aux buralistes, les modalités et les étapes à suivre pour en bénéficier. La CCI de Bordeaux présente.

Francis Delage de la CCI Bordeaux a donné des précisions sur le mode de réalisation de l’audit par la personne qui est dédiée aux Fonds de Transformation. Un buraliste en pleine transformation a tenu à confirmer la qualité de l’audit réalisé dans son point de vente par la CCI.

Au cours et après cette présentation, les questions n’ont pas manqué. Telles :

La Confédération des buralistes a-t-elle des agenceurs à conseiller ? A quoi sert l’étape 7 du suivi financier ? si on doit faire deux devis ?Comment les douanes calculent le montant alloué ? Pourquoi pour être prise en compte dans le Fonds, la carotte ne doit plus porter le mot « tabac » ? Le parking fait-il partie des élément extérieurs ?
 

Après la réunion et les échanges entre collègues, Philippe Coy et Sophie Lejeune ont pu répondre aux questions plus personnelles en tête à tête avec les buralistes.

Les prochaines journées de la Transformation, nous mèneront sur l’ile de beauté, le vendredi 12 avril à Ajaccio et le samedi 13 avril à Bastia.

Premier réseau de commerces de proximité

23 000 buralistes engagés dans les territoires, ouverts environ 12 heures par jour, 6 jours sur 7 et au service de la proximité

Annuaire des buralistes