JOURNÉE DE LA TRANSFORMATION À NANTES : UNE VIGUEUR TRÈS ATLANTIQUE
Nantes, le 2 mai, nous en sommes déjà à la 10ème étape de ces Journées de la Transformation. Et la majesté de la Loire, qui y entrevoit son estuaire, aide à affronter des conditions climatiques ... plutôt océaniques.
C'est donc à bon rythme que la délégation des élus de la profession y a enchaîné les rendez-vous : Philippe Coy et Sophie Lejeune étant accompagnés de Philippe Glory ( président des buralistes de Loire Atlantique ), Jacques Remaud (Vendée), Jöel Petit (Maine-et-Loire) et Jacky Révillé (Fédération Ouest).
Nouveau secrétaire général de la préfecture de Loire-Atlantique et déjà familier des difficultés des buralistes de par ses précédentes fonctions, Serge Boulanger a tout de suite mis en exergue un certain changement de contexte et de discours : "Le Protocole que vous avez signé avec Gérald Darmanin vous reconnaît dans votre fonction commerciale à part entière, il n'est pas réduit qu'à votre activité tabac ; c'est un engagement fort de l' Etat pour vous accompagner dans votre transformation."
Le rendez-vous devait durer plus d'une heure. Il est vrai que les problèmes d'insécurité et de trafics ont aussi alimenté une discussion ouverte, franche et constructive. Le réseau garde ses relations de confiance avec l'Etat.
Comme devait le confirmer, un peu plus tard, une réunion de travail approfondie avec le Directeur régional de la Douane, Pierre Rideau, accompagné de Marie Hélène Meunier (responsable du service Tabac). Soit un passage en revue de l'actualité la plus immédiate : la mise en œuvre de la dernière déclaration de stocks ou les problèmes suscités par les décisions de certaines municipalités à propos de transferts inter-communaux... La vraie vie du réseau, quoi.
Le temps de visiter Pascal Prout, un buraliste de la périphérie de Nantes, très diversifié, qui s'est doté d'un four à pains pour fournir son quartier, et les élus de la profession ont fait route vers La Chapelle sur Erdre où une réunion devait regrouper une bonne cinquantaine de buralistes.
Comme dans toutes ces réunions de la Transformation, la parole s'est facilement libérée. Et sur des sujets extrêmement concrets : comme les projets de travaux et d'aménagement dans les établissements des uns et des autres. "C' est la preuve qu'avec le fonds de transformation que nous mettons en place actuellement avec la Douane, nous répondons au vrai besoin d'avenir de la profession " souligne Philippe Coy avant d'être interpellé sur des sujets d'actualité. Ainsi, l'avenir de l'activité presse dans le réseau...
"Mais au fait ... personne n'a encore évoqué le sujet du cannabis, comme cela s'est passé dans toutes les réunions !"
Sophie Lejeune a ainsi relancé la phase finale (passionnée mais avec un avis unanime, on reviendra sur le sujet) d'une réunion où l'on n' aura pas vu le (mauvais) temps passer.